Coach en développement personnel et kinésiologue dans le Nord-Pas-de-Calais

Cyril Biesmans, une odyssée vers plus de sens

Une attention à l’être, le Fil d’Ariane d’un parcours atypique

“Les peuples se réveillent, ils veulent savoir qui ils sont. Ils se disent : le bonheur c’est peut-être d’être soi-même.”, cette pensée de l’artiste suisse Benjamin Vautier

Coaching personnel et professionnel Nord

Plus connu sur le pseudonyme de Ben-, résonne avec sincérité quand il est question de raconter l’histoire de Cyril Biesmans. Un coach professionnel  dont le cœur lui chuchote, aussi loin que sa mémoire le porte, combien le sens que l’on porte à sa vie, favorise l’équilibre et permet de tendre vers une compréhension plus juste de ce qui est bon pour soi et source d’accomplissement.

De ses très jeunes années, Cyril n’a que peu de souvenirs précis, des images mentales davantage comme il aime le préciser. Une chose est toutefois en clarté depuis toujours à son esprit, cette appétence à être tout simplement. Être, sans forcément de cap précis ni plan de carrière spécifique comme seule vérité, être et ressentir l’instant.

Savourer la vie avec simplicité et authenticité en appréciant avec délice le décor qu’elle offre. Sans être un contemplatif, l’enfant Cyril est plutôt réservé et aime faire plaisir, il se réjouit des feuilles qui bougent dans un arbre, bien plus que des heures passées en classe, à suivre un cursus scolaire qui nourrit sans doute son esprit, mais pas son âme.

Après plus de 20 ans en tant que salarié dans un grand groupe en France à différents postes, Cyril devient coach professionnel, puis kinésiologue.
Un switch de vie diraient certains, une continuité logique de qui il est, préfère affirmer pour sa part Cyril, qui quel que soit les missions qu’il a menées, a toujours maillé le liant, l’accompagnement et la prise en compte de l’humain, au cœur de ses pensées, paroles, actions.
Itinéraire d’un coach professionnel atypique, qui se positionne davantage dans une façon de faire, que dans des savoir-faire, pour autant bien maîtrisés.

Je ne voulais pas grandir, finalement j’étais bien comme j’étais

Et voici peut-être ce qui marque l’enfance plutôt calme et heureuse de Cyril, une envie d’être tout simplement qui il est, et de le rester. Cyril est un enfant plutôt discret qui apprécie faire plaisir à sa famille. Loin d’avoir une âme rebelle, il est de ces enfants qui ne font pas de vagues, qui semblent parfois lunaires, et qui pourtant sont bien ancrés les deux pieds dans la vie. Sa vie à lui c’est avant vivre dans l’instant présent et en apprécier les moments d’émerveillement. La nature l’inspire et lui offre des spectacles qui le réjouissent et captent bien souvent son attention. Issu d’une fratrie de 3 enfants, Cyril est le petit dernier, ses ainées sont ses sœurs et il grandit presque sans bruit, dans le département des Bouches- du-Rhône, à Marignane. Sa mère prend soin de ses enfants et son père est un entrepreneur qui aime à façonner des pièces spécifiques en mécanique de précision.

Les années école révèlent déjà une autre façon de penser, d’être

Cyril évolue de la maternelle au collège dans un établissement privé de Marignane. L’école n’est pas véritablement un terrain d’épanouissement pour lui et le mode de l’apprentissage qui lui est proposé ne fait pas écho avec sa façon d’être, lui qui fonctionne davantage par cartes mentales. Cyril évolue dans un système scolaire dans lequel il ne trouve pas ses marques. Il ne distingue pas en quoi ce qu’il apprend chaque jour pourra demain lui être utile dans sa vie. Bien sûr, il perçoit bien que sur le plan du développement cérébral et de la connaissance, cela nourrit son esprit, mais déjà Cyril est davantage attiré par l’être, que par le faire. Ce prisme essentiel empreint de sens lui manque. Et ce qu’il allait des années plus tard mettre en conscience, est déjà là, sous-jacent, comme un murmure de son âme, qui peine à se faire entendre au milieu du chahut de son mental. Ses ressentis d’alors seront en effet validés en clarté, bien des années plus tard…

ecole

Cyril qui ne comprend pas vraiment le bateau sur lequel il navigue, il se laisse porter par l’océan de sa vie

Cyril enfant n’est pas ce que l’on nomme un enfant passionné. Aucune ne l’embarque dans des explorations trépidantes. Il ne ressent pas d’envies profondes pour telles ou telles pratiques, en réalité il ne sait pas vraiment (encore) au terme du collège la direction qu’il souhaite prendre… Son bateau navigue sur l’océan de sa vie et Cyril en marin discipliné, tient le cap, sans pour autant en avoir vraiment choisi la direction.

Mais l’entrée au lycée approche, il va falloir prendre une décision ! Alors quand ses parents lui demandent ce qu’il pense de la formation suivie alors par son cousin, Cyril dit oui pourquoi pas me lancer aussi dans la même voie, et il embarque presque par hasard sur un nouveau navire, qui lui réserve bien des surprises …

Les années lycées, changement de vie ! S’affirmer, évoluer et se découvrir

debut

Cyril intègre un lycée professionnel avec comme ligne directrice, l’objectif de passer son BEP électrotechnique. Sa famille a déménagé entre-temps à Digne-Les-Bains dans les Alpes de Haute Provence, pour une immersion dans un cadre plus verdoyant, calme et serein. Cyril de son côté rejoint l’internat du Lycée situé à Manosque, il a 16 ans et sa vie change radicalement.

Bien loin de la rigidité du collège privé où peu de place est laissée à l’autonomie et à la liberté de choisir, il découvre l’énergie du faire ensemble, la vie en communauté, la camaraderie, le festif, la mixité des profils, des façons d’être, des origines.

Son univers lisse et docile bascule, il s’affirme, s’adapte, pose ses limites, prend conscience de ses envies, de ses besoins, rejoint un nouveau groupe d’amis actifs dans le lycée.
La vie dans l’internat renforce les liens, l’humain prend toute sa place, Cyril sort de sa zone de confort et découvre une autre façon de vivre, d’être. L’esprit du collectif devient son fil d’Ariane et son appétence pour le liant se révèle en puissance. Si dans les premiers temps Cyril rentre les week-ends à Digne-Les-Bains rendre visite à sa famille, rapidement l’adolescent prend goût à la découverte, aux sorties entre amis et reste à Manosque les fins de semaines.

Et d’affirmer quand il se retourne sur ces années lycées : « Pour moi il y a véritablement une vie avant et après l’internat ». Suite à son BEP, il poursuit ses études et passe un baccalauréat professionnel en électrotechnique industrielle, puis intègre une première année d’un BTS en maintenance et automatisation. Mais le sens n’est pas au rendez-vous et Cyril interrompt son cursus d’étudiant pour se lancer dans la vie … Active !

Entrée dans la vie active, Cyril est câblé humain !

La picardie, le Nord, une montée en puissance et sur le territoire

Les câbles, – bien avant de se rendre compte que le seul câblage qui l’anime réellement et qui est en cohérence est sa raison d’être et sa façon d’être est d’accompagner l’humain-, Cyril les réparent dans les communes qui font partie de sa zone opérationnelle de travail.

C’est en effet au sein du groupe Orange (anciennement France Télécom) qu’il commence son premier emploi en tant qu’électrotechnicien. Après une première année à Digne-Les-Bains, il quitte rapidement le département des Alpes maritimes pour rejoindre la Picardie, à Soissons pour une autre mission dans le même groupe.

Nous sommes en 1998, Cyril a 25 ans. Le sudiste s’adapte tout autant à sa nouvelle vie de nordiste qu’à son emploi, et commence même au bout de quelque temps à prendre davantage de responsabilités en management d’équipes.
 Lui qui, enfant, n’avait pas ressenti de passion spécifique, il se lance dans le karting de compétition qu’il pratiquera durant presque 10 ans. Il découvre son esprit compétiteur mais dans un sport individuel qui lui donne l’opportunité du dépassement de soi.

Au cœur de son activité professionnelle, Cyril poursuit son évolution et prend le poste de manager dans une autre équipe. C’est donc à Laon toujours en Picardie qu’il encadre une vingtaine de personnes, avec comme objectif, coordonner leur montée en compétence, mutualiser leurs comportements, leurs façons de faire… L’accompagnement, le liant, l’écoute entre de plus en plus dans l’équation, une équation qui pour une fois résonne avec sens au cœur de Cyril.

Cyril qui vient de rencontrer sa future épouse alors étudiante à Lille, décide de continuer l’ascension de la France, pour se rapprocher d’elle, mais aussi parce qu’il ressent l’envie d’autre chose, d’évoluer encore dans son métier. Cela fait déjà 10 ans qu’il travaille dans le même environnement…

Le défi…

C’est décidé, Cyril se lance un challenge ! Il veut quitter le terrain et intégrer les boutiques du Groupe Orange. Il postule et rejoint rapidement en tant qu’adjoint de direction la boutique de Maubeuge située dans le département du Nord.

Nous sommes en 2009, Cyril restera dans à ce poste 2 ans, avant de passer responsable adjoint d’une plus grosse boutique, cette fois-ci à Lille.

Nous sommes en 2011, c’est l’époque des très grosses boutiques Orange. Cyril manage alors plus de 35 personnes. La vie semble se faire caresse, il se met au tir de compétition (nouvelle passion), découvre le plaisir d’aller travailler à pied (son épouse et lui-même réside en cœur de ville), mais il prend aussi de plein fouet toute la complexité d’une unité socialement lourde à gérer.

Cyril tient le cap, devient papa (deux filles) et reste 4 ans dans un climat qui lui pèse de plus en plus, avec un travail qui perd chaque jour un peu plus de sens …
Et puis un jour, c’est la chute ! La dépression s’invite sans préavis dans la danse, et le ballet s’arrête net !

La chute… Et la quête vers plus de sens

Quand Cyril se remémore cette période, il n’évoque pas un burn-out, qui est davantage en lien avec un épuisement. Ce qui précipite sa chute est davantage lié au brouillard qui a pris place dans son esprit et qui brouille sa vue, sa joie. La perte de sens est sans concession, elle l’embarque dans une dépression brutale… Cyril arrête de travailler durant 3 mois, de l’automne 2015 au début d’année 2016. En janvier, il reprend le travail au même poste, tente le coup une nouvelle fois, mais l’évidence est là, en toute puissance, il ne lui est pas possible de continuer sur une voie qui l’a mené il y a peu de temps à perdre pied, à perdre sens…
Il est urgent pour lui d’évoluer et de mieux prendre en compte enfin sa façon d’être et son appétence pour l’humain, le liant. « Je ne ressentais pas vraiment d’animosité vis-à-vis de mon entreprise, mais je ne trouvais plus réellement de sens dans mon travail, et quand il a été question de changer de poste à mon retour, pas grand-chose attirait réellement mon intérêt ».
Cyril intègre finalement un poste plus transverse, retourne vers le technique, prend la responsabilité de l’animation, et intervient auprès d’équipes en donnant du sens aux messages du national. Il transmet, travaille avec ses collègues sur les postures… C’est un poste de liant, d’accompagnement, Cyril sent qu’il est davantage à sa place au cœur des relations humaines et de l’accompagnement.

Et le coaching entre dans la chorégraphie, Cyril devient l’architecte de sa propre voie !

Devenir coach professionnel, l’évidence est là !

psychologue

Au moment où il subit une dépression et où, outre l’envie, le besoin d’autre chose s’impose à lui, Cyril commence à consulter un psychologue, pratique la sophrologie, et la fasciathérapie, son regard et son intérêt se tourne vers d’autres prismes, d’autres possibilités. Il s’intéresse à ce que l’on nomme la médecine douce. Il en explore les bénéfices sur lui-même en tant que patient. Un bilan de compétences ne l’éclaire pas réellement, mais vient valider simplement ce qu’il a déjà compris, ce qu’il ressent depuis toujours profondément en lui et ce qu’il a – quelles que soient les missions menées – expérimenté :  la notion d’échange avec l’humain est cruciale, elle est véritablement son fil d’Ariane.

Au cœur de tous ses postes, tout au long de sa carrière, les points communs ont toujours été l’humain, le liant. Sa raison d’être s’impose en clarté, Cyril est prêt, et prend la décision d’enfin être qui il est vraiment et de se former au coaching.

« Je suis un intuitif et accompagner l’humain a toujours résonné avec sens en moi, sans pour autant que j’y mette une étiquette précise ou que j’entre dans une case spécifique, comme c’est souvent souhaité en France pour rassurer. Il est bienvenu fréquemment d’afficher des spécialisations, moi, je n’étais pas ce besoin… Je voulais être avant tout être un accompagnant. Je me positionne d’ailleurs aujourd’hui dans une façon de faire et non dans un savoir-faire ”.

La crise sanitaire, s’arrêter, réfléchir et poursuivre son évolution… Encore !

Juin 2018, Cyril est diplômé d’État et devient, en parallèle de son activité salariée, coach professionnel. Presque par hasard, le coaching outdoor  se fait alternative des plus efficientes au coaching traditionnel. Lors d’un coaching dans un parc (la personne ne pouvait pas le recevoir à domicile), en marchant ensemble, il observe combien c’est éclairant, utile : le comportement du client, ce que raconte la vitesse de marche, les mouvements du corps, les respirations, l’ensemble des observations que l’on peut faire sur les 5 sens en action …
l’outdoor coaching prend naissance ce jour-là. Mais attention, pour Cyril cette approche ne se réduit pas à des marches dans la nature, elle peut tout autant se dérouler dans un musée, ou dans tout autre lieux.

Il s’agit en réalité de se servir des éléments extérieurs pour aller chercher un point de départ et un bien-être du client. Ne pas emmener le client à vivre l’extérieur, mais utiliser l’environnement pour être utile à la séance. Le concept fonctionne et correspond au profil de Cyril, qui ne désir prôner aucune étiquette spécifique, mais aspire bien davantage à proposer des façons de faire différentes, justes pour lui et adaptées à ses clients.

Les coachings se multiplient, et le succès est au rendez-vous, à tel point que Cyril accompagne des personnes dans le monde entier. Quand la personne réside trop loin, Cyril l’accompagne en visio ou par téléphone et marche en même temps que ses clients, une façon de partager l’instant et de rester en connexion dans un environnement similaire.
Avec le Covid, tout s’arrête ! Mais la pause du confinement est utile à Cyril qui poursuit son développement et se forme à la Kinésiologie.

Écouter l’esprit, le cœur et le corps… La kinésiologie pour un accompagnement complet 

Durant la pause confinement et lors d’un échange avec une enseignante d’une école Agapè dans laquelle il s’initie à de nouvelles pratiques, Cyril découvre lors d’échanges avec sa mentor, les bienfaits additionnels proposés par la kinésiologie. Le discours est clair et plein de bon sens, Cyril prend alors conscience que la dimension corporelle est cruciale dans l’accompagnement et que ce qu’il a appris à date ne suffit pas dans ce qu’il souhaite réellement proposer à ses clients.

« On dit toujours qu’il faut avoir 3 types de questions, des questions de tête, de corps et de cœur. Or, je me suis aperçu que même en ayant des questions de corps, fréquemment quand on demande à la personne, que ressens-tu dans ton corps, celle-ci peut être en incapacité soit de ressentir, soit d’exprimer ce qu’elle ressent. La kinésiologie permet d’explorer de ce qu’elle est en train de vivre au corps ».

psychologue

De même, si la personne accompagnée n’a pas d’émotions, qu’elle les bloque, la kinésiologie va permettre de déverrouiller les blocages émotionnels qui se sont ancrés dans l’enfance et ont été amplifiés au fil des expériences de vie.

Traiter le plan mental, émotionnel et physique, voici ce qui soutient la pratique de Cyril aujourd’hui, et peu importe les savoir-faire qu’il utilise dans sa boîte à outils d’accompagnant et de coach professionnel, sa façon de faire est alignée avec qui il est, et elle signe une singularité humaniste, sincère… Et bien entendu efficiente.